Qui est Yahti Riskin ?
• Née en 1991
• Travaille comme Teamlead e-communication chez A.S.Adventure
• Aime la randonnée, la course à pied, les entraînements HIIT, voyager, les parcs d’attractions et la photographie
• Suivez ses aventures sur Instagram : @thetravelcoaster
L’Islande, une autre planète
Des sources d’eau chaude fumantes, des coulées de lave qui semblent s’étendre à l’infini et des chutes d’eau qui plongent avec fracas : bienvenue en Islande. Les randonneurs qui parcourent l’Iceland Trail sont confrontés à la puissance et à l’émerveillement de la nature. Pour Yahti, qui est partie avec Travelbase, ce sentier est devenu bien plus qu’une simple randonnée, mais une véritable expérience qui l’a complètement absorbée.
Année après année, l’Islande gagne un peu plus en popularité. Non seulement parce que le pays est immaculé et unique, mais aussi grâce à la tendance émergente de la coolcation : à l’écart des vacances brûlantes à la plage, il s’agit de destinations où il fait plus frais. Pour les amoureux de la nature et les randonneurs, c’est le paradis.
« J’avais l’impression de me promener sur une autre planète », explique Yahti. « Par moments, on marchait sur un sol de lave noire, à d’autres moments, sur des zones moussues d’un vert éclatant ou sur des neiges éternelles. On voyait des geysers jaillir du sol et on sentait l’odeur du soufre dans l’air. Cela ne ressemblait à rien de ce que j’avais pu voir ailleurs. »
« J’ai pu ressentir la puissance brute et la splendeur de l’Islande. »
Yahti
L’Iceland Trail en quelques mots
L’Iceland Trail suit en grande partie le sentier emblématique de Laugavegur, l’une des plus belles randonnées de plusieurs jours au monde. Sur environ 55 km, vous traversez l’une des régions naturelles les plus préservées d’Islande, en passant par des montagnes de rhyolite, des glaciers, des champs de lave et des vallées verdoyantes.
Travelbase veille à ce que tout soit organisé de manière pratique : le transport, les guides, les repas, les emplacements de camping et même le transport des bagages. Cela vous permet de vous concentrer pleinement sur la randonnée, la nature et l’aventure. « On peut aussi faire le parcours sans être accompagné », explique Yahti. « Mais j’ai aimé que les aspects pratiques soient organisés. Cela m’a permis de m’immerger totalement dans l’expérience. »
L’expédition dure 5 jours, avec une étape différente à chaque fois. Vous dormez dans une tente et expérimentez un véritable retour aux sources : vous cuisinez, campez et dormez en plein air. « Ce n’est pas un voyage de luxe », dit-elle en riant. « Et c’est justement ce qui le rend si authentique. J’ai souffert, principalement en raison des conditions météorologiques extrêmes qui ont marqué mon voyage, mais en même temps j’ai eu le sentiment d’avoir déplacé des montagnes. C’est ce qui a rendu ce voyage inoubliable. »
L’itinéraire nécessite une bonne condition physique de base, mais il est parfaitement réalisable pour ceux qui se préparent un peu. « Ce n’est pas une randonnée facile », souligne Yahti. « Mais ceux qui ont l’esprit sportif et aiment les défis en retireront une immense satisfaction. »
Les temps forts de l’Iceland Trail selon Yahti
Landmannalaugar : un paysage digne d’un autre monde
Le début du sentier vous transporte immédiatement. Des montagnes de rhyolite colorées, des sources d’eau chaude fumantes et des paysages à perte de vue. « J’avais vraiment l’impression d’être sur Mars », confie Yahti. « Le paysage est doux, arrondi et organique, très différent des Alpes pointues ou des Dolomites escarpées. Les couleurs semblaient parfois venir d’un autre monde : on passait d’un vert presque phosphorescent à un brun rougeâtre. »
Álftavatn : une nuit au bord d’un lac miroir
Une nuit en tente au bord d’un immense lac, entouré de montagnes et de silence. « C’est comme être enveloppé par la nature. Il n’y avait presque personne et, à part quelques moutons, pratiquement aucun animal (ni d’insectes !). Il n’y avait que nous et le paysage. Le bonheur à l’état pur ! »
« J’avais vraiment l’impression d’être sur Mars. »
Yahti
Emstrur : un canyon au coucher du soleil
Après une journée de randonnée bien remplie, nous avons fait une promenade nocturne dans un canyon. « Le soleil s’est caché derrière les nuages et a enveloppé les rochers d’une lueur dorée. C’était tellement apaisant. Je me suis sentie revigorée. »
Seljalandsfoss : une chute d’eau impressionnante
Au bout de cet itinéraire se trouve Seljalandsfoss, une chute d’eau de 65 m de derrière laquelle il est possible de passer. « L’eau qui déferle éclabousse littéralement de sa puissance. Cela s’accompagne d’un bruit retentissant. »
Les sources d’eau chaude
En raison d’une tempête, Yahti et son compagnon de voyage ont dû renoncer à la source d’eau chaude située le long du sentier, mais ils ont pu s’immerger dans la chaleur agréable du Sky Lagoon à Reykjavik. « Se baigner dans une eau à 38 °C, avec une vue sur l’océan, c’était comme être dans une piscine à débordement... Je ne voulais plus partir de là. »
Reykjavik : une ville animée
Une ville accueillante, pleine de maisons colorées, de librairies et de cafés, dans une ambiance chaleureuse et typiquement scandinave.
Comment choisir les meilleures chaussures de randonnée ?
Le choix de la paire de chaussures est décisif dans la réussite ou non de votre randonnée. Nous vous expliquons à quoi vous devez faire attention lors de l’essayage !
Conseils pratiques : que faut-il emporter sur l’Iceland Trail ?
Yahti ayant opté pour le transport des bagages, elle n’a pas eu à porter sa tente, son sac de couchage et son matelas pendant la journée. Armée d’un sac à dos à la journée ainsi que de vêtements adaptés, elle s’est mise en route :
• Un pantalon imperméable : « Indispensable en Islande ! J’aime marcher en legging, mais ce n’est pas imperméable ni coupe-vent. Avec un pantalon de pluie par-dessus, vous resterez au chaud et au sec. »
• Un pantalon à fermeture éclair ou un pantalon de randonnée à séchage rapide : « Léger, robuste et résistant au vent et à la pluie. Grâce à la matière à séchage rapide, vous ne resterez pas longtemps dans des vêtements mouillés. »
• Une veste imperméable et coupe-vent : « Un indispensable. Le temps islandais peut changer toutes les demi-heures, et sans une bonne veste, vous serez immédiatement trempé et frigorifié. »
• De sous-vêtements thermiques : « La laine mérinos est fortement recommandée : c’est une matière chaude, respirante et idéale pour la randonnée et avoir bien chaud la nuit. »
• Une doudoune : « Pas pour la randonnée, car on a trop vite chaud dedans, mais indispensable pendant les pauses ou le soir au camping. Cela évite de se refroidir. »
• Des chaussures de montagne robustes : « Les chaussures imperméables avec une bonne adhérence sont parfaites pour les terrains rocailleux et humides. »
• Des chaussures d’eau ou des sandales Teva : « Pour la traversée des rivières, c’est une nécessité absolue. Sans chaussures de protection, vous risquez de vous blesser les pieds. »
• Des en-cas : « En plus des repas lyophilisés de Real Turmat, une réserve d’en-cas vaut son pesant d’or. Des fruits à coque, une barre énergétique ou du dextrose peuvent apporter un coup de pouce supplémentaire en cas de besoin. »
• Une trousse de secours : « Du tape de sport, des pansements pour ampoules et des produits pour les plaies : vos pieds vous remercieront. »
• Un système d’hydratation et une gourde : « J’ai emporté 2 l d’eau dans un CamelBak et une gourde de 1 l avec des électrolytes ou une boisson isotonique. Un filtre à eau peut également s’avérer utile. »
• Des bâtons de randonnée : « Le terrain est difficile. Les bâtons apportent de la stabilité dans les parties raides et dans les descentes. »
• Du papier de toilette : « Cela peut paraître banal, mais dans la nature islandaise, cela peut vous sauver la vie. Mais n’oubliez pas le principe du leave no trace et repartez avec tous vos déchets. Pour le papier de toilette, les sacs à déjections canines, parfumés ou non, sont idéaux. »
La puissance et la splendeur de l’Islande
Quel regard porte Yahti sur son voyage ? « J’ai pu ressentir la puissance brute et la splendeur de l’Islande. La tempête, le froid, la souffrance... mais aussi le silence, la nature unique et la simplicité de la marche. Cela m’a permis de revenir à l’essentiel. Vous mettez un pied devant l’autre et le reste s’efface. Cela apporte une incroyable tranquillité d’esprit. » Retournera-t-elle en Islande ? « Sans hésitation ! Il y a encore beaucoup à découvrir : les macareux, les aurores boréales et bien d’autres aspects de ce magique pays. »
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