Comment faire l’ascension du Mont Ventoux à vélo

L’ascension du Mont Ventoux figure sur la bucket list de beaucoup de cyclistes. Vous aimeriez partir à l’assaut du Mont Chauve vous aussi ? Avec les conseils de nos experts, vous atteindre le sommet sans (trop de) difficulté !


Comment se préparer à gravir le Mont Ventoux ?

Les nombreux challenges dédiés à l’ascension du Mont Ventoux prouvent que ce défi sportif est à la portée de la plupart des cyclistes, moyennant un peu d’entraînement. Pour renforcer votre condition, il est nécessaire de faire du sport au moins deux à trois fois par semaine. Au tout début de votre programme d’entraînement, vous ne devez pas faire du vélo à chaque fois. Alternez les sorties à vélo avec de la natation, de la marche ou de la course – tout est bon pour faire travailler votre système cardiovasculaire.

 

Commencez par des séances d’entraînement relativement courtes et d’intensité assez faible pour éviter les blessures. Dès que vous aurez acquis une bonne condition de base, vous pourrez la renforcer avec des séances d’entraînement plus longues avec des blocs de plus forte intensité. Ne faites pas de sport lorsque vous êtes malade. Faites un test d’effort chez un médecin du sport au tout début de votre entraînement histoire d’éviter toute mauvaise surprise.

Par quel versant grimper le Mont Ventoux ?

Vous pouvez vous attaquer au Mont Chauve, qui culmine à 1 910 mètres, par trois versants présentant chacun un profil différent.

Point de départ : Bédoin

o   Distance : 21,5 km

o   Dénivelés : 1 610 m

o   Pente moyenne : 7,5 %

C’est le versant par lequel les cyclistes professionnels du Tour de France passent le plus souvent. Une grande partie de la montée passe par la forêt. C’est donc le meilleur choix quand on entame la montée en après-midi sous un soleil de plomb. En raison de la pente assez régulière, ce côté de la montagne réserve peu de surprises.

Point de départ : Sault

o   Distance : 26 km

o   Dénivelés : 1 220 m

o   Pente moyenne : 4,7 %

Cette option est idéale pour ceux qui arrivent dans le sud de la France avec un peu moins de condition physique. Attention : la difficulté de cette montée arrive en fin de parcours. Au départ du célèbre Chalet Reynard, les montées depuis Bédoin et Sault suivent la même route à travers un paysage lunaire où le vent et le soleil ont carte blanche.

Point de départ : Malaucène

o   Distance : 21,2 km

o   Dénivelés : 1 570 m

o   Pente moyenne : 7,5 % 

Si on s’en tient strictement aux chiffres, l’ascension par le versant nord est très similaire à celle de Bédoin, mais alors que cette dernière est très régulière, celle de Malaucène a un profil très fluctuant. Certains cyclistes estiment d’ailleurs la montée au départ de Malaucène plus ardue, car il est difficile de trouver son rythme. D’autres en revanche la jugent justement plus agréable du fait de l’alternance entre passages très raides et tronçons plus plats permettant de récupérer.

Avec quel vélo gravir le Mont Ventoux ?

L’ascension du Ventoux se fait de préférence avec un vélo de course doté d’un nombre suffisant de petites vitesses. La légèreté du vélo de course, combinée aux petites vitesses, permet d’atteindre le sommet avec une relative facilité. Le VTT est également une option. Même si le vélo tout-terrain a généralement des vitesses encore plus petites, il est souvent un peu plus lourd et la résistance au roulement de ses pneus sur les routes asphaltées est plus grande. Vous risquez donc de rétrograder constamment, au point de ne presque plus avancer.

 

Pour négocier les montées en toute sécurité, il est essentiel de bien utiliser les petites vitesses de votre vélo. Or, ce sont des vitesses que l’on utilise très peu sur terrain plat. Avant de vous rendre en Provence, faites donc contrôler votre vélo par un réparateur.

Les pédales automatiques sont intéressantes : elles veillent à ce que vos chaussures restent toujours en contact avec les pédales afin que vous puissiez pédaler plus efficacement et, en descente, elles vous aident à garder le contrôle de votre vélo. Si la descente vous fait peur, vous pouvez demander à ce qu’une voiture vienne vous chercher au sommet. Pour descendre le Mont Ventoux à vélo, assurez-vous que vos freins soient en parfait état. Freinez par intermittence et regardez suffisamment loin devant vous pendant la descente pour vous laisser un temps de réaction supplémentaire. Mais surtout, profitez des sensations.

 

« L’exaltation de la descente est la parfaite récompense après la souffrance de la montée. Faites attention aux autres usagers de la route et ouvrez la carte sur votre appareil GPS, cela vous aidera à anticiper les virages », conseille notre collègue Ruben.

Conseil

Un cycliste averti en vaut deux ! Votre vélo doit lui aussi être prêt pour cette montée difficile. Nous vous expliquons ici comment procéder à la révision de votre vélo.

Dans quelle tenue gravir le Mont Ventoux ?

Une tenue de cyclisme de bonne qualité est un must pour atteindre confortablement le sommet. Optez d’office pour un cuissard avec peau de chamois qui empêche les irritations au niveau de l’assise. Un maillot qui évacue rapidement la sueur maintient le haut de votre corps au frais. Un maillot de cyclisme doté de poches arrière offre suffisamment de place pour y ranger quelques gels et barres énergétiques. Des gants de cyclisme pour garder en tout temps une bonne prise sur le guidon et les freins, ce qui est essentiel pour effectuer la descente en toute sécurité.

 

Les gants constituent également une protection en cas de chute, même si nous espérons que ça ne sera pas nécessaire. Choisissez un casque de vélo léger comportant de larges ouvertures de ventilation pour vous protéger lors de la descente et empêcher votre tête de surchauffer pendant la montée. Des lunettes de cyclisme permettent de conserver une bonne visibilité dans les descentes rapides et protègent vos yeux de la poussière et des insectes.

 

Même si vous entamez l’ascension par temps chaud, sachez que la différence de température entre le pied et le sommet peut être importante. Prévoyez donc toujours une veste ou des manchettes combinées à un coupe-vent sans manches. Ces vêtements vous tiendront chaud lorsque vous ferez une pause au sommet (pour la photo obligatoire !) et vous empêcheront de trop vous refroidir à cause du vent violent durant la descente.

Conseil

Il est essentiel de trouver la bonne tenue pour votre aventure à vélo. Mais pour profiter le plus longtemps possible de vos vêtements de cyclisme, vous devez également savoir comment les entretenir. Nous vous expliquons comment laver au mieux vos vêtements et chaussures de cyclisme.

Que manger et boire pendant l’ascension du Mont Ventoux ?

Quelle que soit la température extérieure, gravir le Mont Ventoux va vous donner chaud. Comme vous pédalez lentement, le vent refroidit à peine votre corps, ce qui vous fait transpirer. Buvez donc suffisamment pendant l’ascension. Pour maintenir des performances optimales, comptez un demi-litre toutes les demi-heures. L’eau hydrate votre corps, et les boissons isotoniques lui fournissent à la fois hydratation et énergie. Après avoir grimpé pendant plus de deux heures, la faim risque de se faire sentir. Quelques barres énergétiques ou tranches de pain d’épice calmeront le creux dans votre estomac.

 

Dans la dernière demi-heure, prenez un gel énergétique concentré, idéal comme coup de fouet pour la dernière ligne droite. Pendant l’ascension, par précaution, ne consommez pas de boissons ou de barres énergétiques que vous n’avez jamais testées auparavant. Il est possible que votre corps ne réagisse pas bien à ces barres ou à ces boissons pendant un exercice intensif. C’est pourquoi vous devez toujours les tester au préalable pendant un entraînement (intensif).

Comment gérer l’ascension du Mont Ventoux ?

Si c’est la première fois que vous vous retrouvez au pied du Mont Ventoux, ne vous emballez pas trop dès le départ. Préparez-vous mentalement au fait que vous serez en selle pendant plus de deux heures. Il est aussi fort probable que vous ne soyez pas habitué(e) à faire du vélo à une si faible vitesse pendant aussi longtemps. Il peut sembler démotivant de voir que la vitesse affichée sur votre compteur de vélo ne dépasse pas les 10 km/h, mais c’est normal vu la raideur des pentes. Concentrez-vous sur vous et n’essayez pas de suivre les cyclistes plus rapides. Même si quelqu’un roule un demi-kilomètre à l’heure de plus que vous, laissez-le passer. Vous risqueriez sinon de vous essouffler.

 

Concentrez-vous sur votre respiration et essayez de ne pas haleter. Inspirez profondément et - c’est tout aussi important - expirez longuement. Prenez l’image d’une voiture : si l’échappement est bouché, le moteur ne fonctionne pas non plus correctement. Placez vos mains sur la partie plate de votre guidon, c’est plus confortable en montée. Ne vous focalisez pas sur le sommet qui - surtout depuis Sault et Bédoin - apparaîtra soudain au loin. Fixez-vous plutôt des objectifs intermédiaires. Prenez virage par virage afin de diviser la longue montée en petits blocs plus faciles à gérer. Profitez des tronçons plus plats pour récupérer un peu ou pour accélérer si votre condition le permet. Essayez de ne pas utiliser la vitesse la plus petite pendant la montée : gardez-la en réserve pour les portions les plus raides ou pour les moments où cela devient vraiment difficile. Si vous n’avez plus la force de pédaler, vous n’avez pas d’autre choix que de poser pied à terre.

 

Essayez toutefois d’éviter ce scénario, car il ne sera pas facile de retrouver votre rythme par la suite. Pour maintenir une bonne cadence, vous pouvez fredonner une chanson rythmée dans votre tête. Il est essentiel de boire suffisamment avant et pendant l’ascension pour prévenir les crampes. Vous pouvez également varier votre façon de pédaler. En alternant les passages où vous fléchissez les orteils vers le bas, où vous poussez à plat sur les pédales automatiques et où vous tirez les talons en arrière, cela vous fait travailler d’autres groupes de muscles et vous répartissez donc mieux l’effort musculaire.  

Ils ont dompté le Mont Ventoux !

Ruben Schiltz – Service client


« Pour moi, il n’y a pas de "meilleur souvenir". Je chéris la journée entière, l’expérience totale, la transpiration, la souffrance, l’arrivée au sommet… »

Pourquoi as-tu voulu faire l’ascension du Mont Ventoux ?

« Tout a commencé à l’été 2020, lors des restrictions de voyage dues au Covid. Avec un groupe d’amis, nous sommes partis en vacances à vélo en Flandre, avec comme fil conducteur la visite de plusieurs brasseries. L’idée est vite venue de faire quelque chose de similaire l’année suivante en France avec le Mont Ventoux comme point d’orgue. Nous avons loué un gîte à une dizaine de kilomètres du pied du site. Avant de nous attaquer au Géant, nous avons d’abord parcouru environ 80 kilomètres à vélo pour nous acclimater et nous habituer aux températures. »

Comment t’es-tu préparé à l’ascension ?

« Comme l’a dit un jour Eddy Merckx : "Roulez autant ou aussi peu ou aussi longtemps ou aussi peu que vous le sentez. Mais roulez." C’est un peu ce que nous avons fait. Lorsqu’il fait beau, il y a toujours bien quelques amis motivés pour aller faire un tour après le travail ou le week-end. Comme il n’y a pratiquement pas de dénivelés à Anvers et dans les environs, nous sommes allés faire du VTT dans la région d’Houffalize pendant un week-end. Pour me préparer, j’ai également regardé la onzième étape du Tour de France 2021 au cours de laquelle les coureurs ont dû gravir deux fois le Ventoux. Cette étape a été remportée par Wout Van Aert. "

Quelle route as-tu empruntée ?

« Une partie de notre groupe d’amis, et j’en faisais partie, a escaladé le Mont Ventoux depuis Bédoin. Trois autres ont pris la route de Sault. "

As-tu fait une pause en chemin ?

« Non. Nous étions convaincus qu’il était préférable de ne pas nous arrêter dans la mesure du possible. Redémarrer aurait été encore plus douloureux. Au kilomètre 0, où nous avons tous mangé quelque chose et réglé notre GPS, nous avons convenu de nous retrouver au sommet. Chacun a pu faire l’ascension à son rythme. »

Combien de temps l’ascension t’a-t-elle pris ?

« Depuis Bédoin, j’ai mis 1 heure et 53 minutes. Mon objectif était d’arriver au sommet en 2 heures maximum, donc je suis content. Après tout, c’était la première fois et je ne savais pas à quoi m’attendre. En guise d’échauffement, nous sommes allés à vélo de notre gîte à Bédoin, 16 km à un rythme tranquille pour économiser de l’énergie. »

As-tu vécu des moments difficiles pendant l’ascension ?

« Le dernier kilomètre a été pénible. J’ai dû me dire plusieurs fois "Allez, accroche-toi. Ne t’arrête pas, continue." Tant qu’on est dans la forêt, on ne voit pas le sommet. On ne pense pas encore à l’arrivée, on fait simplement du vélo et on s’amuse. Une fois qu’on entre dans le paysage lunaire, on aperçoit régulièrement le point d’arrivée, qui se trouve encore à plusieurs kilomètres. C’est comme si le sommet ne se rapprochait pas. Mentalement, ce fut plus difficile à gérer que je pensais. »

Quel est ton meilleur souvenir ?

« L’expérience dans son ensemble. Le temps était agréable et j’ai pu partager cette aventure avec un chouette groupe d’amis. Le cadre est magnifique et lorsque vous arrivez au sommet, vous avez la satisfaction d’avoir atteint votre objectif. Les amies qui étaient dans la voiture suiveuse avaient prévu des bonbons et des boissons gazeuses pour notre arrivée, et une autre amie est restée au gîte pour nous préparer de bons sandwichs sains. C’est sympa, non ? « Pour moi, il n’y a pas de "meilleur souvenir". Je chéris la journée entière, l’expérience totale, la transpiration, la souffrance, l’arrivée au sommet… »

As-tu de bons conseils pour la montée et la descente ?

« Pour l’ascension : l’effort en vaut la peine. Et pour la descente : on peut atteindre de sacrées pointes de vitesse. Nous voulions battre notre record de vitesse et nous avons réussi. Mais attention ! Il faut partager la route avec les voitures et beaucoup d’autres cyclistes. Il est utile d’ouvrir la carte sur votre GPS pour voir les virages venir et estimer s’il faut ralentir ou continuer à pédaler. »

Une anecdote à propos de l’ascension du Mont Ventoux ?

« Un de nos amis avait très peu d’expérience du cyclisme. Sur le chemin de Bédoin, nous avons remarqué qu’il ne savait pas vraiment comment changer de vitesse sur un vélo de course. Nous lui avons expliqué, mais apparemment, l’information ne lui a pas suffi. Nous avons commencé la montée tous ensemble, mais après environ 3 kilomètres, il en a eu assez et a fait demi-tour. À ce moment-là, notre voiture d’accompagnement était déjà partie avec nos provisions et il n’a donc pas pu demander de l’aide. Mais entre-temps, il avait découvert que l’on pouvait aussi passer les vitesses plus légèrement à l’avant sur un vélo de course et il s’est remis en route vers le sommet. Dans la descente vers Bédoin, nous l’avons croisé à 7 kilomètres de l’arrivée. Nous l’avons convaincu de s’arrêter et de rentrer avec nous au gîte. »



Envie de gravir le Mont Ventoux ?

Nous avons épinglé pour vous de beaux itinéraires cyclistes en Belgique où pédaler à cœur joie !



Pieter Van Offenwert – Supply Chain & Logistics Director A.S.Adventure

« Le moment où j’ai dépassé la lisière des arbres et où j’ai pu voir au loin la station météorologique au sommet a été très spécial. J’ai senti que j’allais y arriver et cela m’a donné la force de continuer. »

Pourquoi as-tu voulu faire l’ascension du Mont Ventoux ?

« Pour le défi ! Et aussi pour me fixer un objectif au début de la saison cycliste. »

Comment t’es-tu préparé à l’ascension ?

« Au printemps, j’ai commencé à m’entraîner chaque semaine et à allonger progressivement mes sorties. J’ai parcouru un total de 1 300 kilomètres en guise de préparation. »

Quelle route as-tu empruntée ?

« J’ai choisi la route de Bédoin. « Je n’avais le temps que pour une seule ascension et cette route est la plus emblématique, donc le choix était facile. »

As-tu fait une pause en chemin ?

« Non, le défi consistait à faire la route d’une seule traite. J’aurais également eu du mal à me remettre en selle et à retrouver mon rythme après une pause. »

Combien de temps l’ascension t’a-t-elle pris ?

« Environ 1 heure et 48 minutes. »

As-tu vécu des moments difficiles pendant l’ascension ?

« Oh que oui. C’est l’une des épreuves physiques les plus dures que j’ai vécues. La tentation est donc grande de s’arrêter et de poser le pied à terre. »

Quel est ton meilleur souvenir ?

« Le moment où j’ai dépassé la lisière des arbres et où j’ai pu voir au loin la station météorologique au sommet a été très spécial. J’ai senti que j’allais y arriver et cela m’a donné la force de continuer. »

As-tu de bons conseils pour la montée et la descente ?

« Prenez votre temps, pédalez à votre propre rythme et résistez à la tentation de rouler dans la roue de quelqu’un d’autre. J’ai bien planifié le déroulement de l’ascension et les moments où je mangerais pour être sûr d’avoir assez d’énergie. Cela m’a aidé à me fixer de petits objectifs successifs pendant l’ascension. »


Tom Marchal – Expert Outdoor A.S.Adventure


« Pouvoir dire "I dit it" au sommet est une expérience mémorable. »

Pourquoi as-tu voulu faire l’ascension du Mont Ventoux ?

« C’est mon cousin Stefano qui a eu l’idée et qui s’est chargé de l’organisation. Avec quelques camarades, nous avons gravi une série de monts bien connus en Belgique, comme le Koppenberg, le Paterberg, le Oude Kwaremont et le Mur de Grammont. La plupart de ces montées sont assez courtes et intenses. Mon cousin a eu l’idée de relever un défi un peu plus ambitieux. C’est ainsi que lui est venue l’idée d’un beau classique du cyclisme : le Mont Ventoux. »

Comment t’es-tu préparé à l’ascension ?

« En faisant du vélo régulièrement quelques mois auparavant, deux à trois fois par semaine. J’ai alterné les longues sorties sur plat et les sorties plus courtes avec plus de dénivelés. J’ai aussi essayé d’ajouter d’autres activités sportives, en allant nager et en faisant du crossfit. »

Quelle route as-tu empruntée ?

« Nous avons pris la route depuis Bédoin. »

As-tu fait une pause en chemin ?

« Au moins vingt fois… en pensée. Mais en réalité, je ne me suis pas arrêté une seule fois. Une bonne chose à mon avis. »

Combien de temps l’ascension t’a-t-elle pris ?

« J’ai mis en tout 2 heures et 9 minutes. »

As-tu vécu des moments difficiles pendant l’ascension ?

« Je me souviens de deux moments particulièrement pénibles. Le premier, au début, quand j’ai réalisé dans quoi je m’embarquais. Et l’autre, à 5 kilomètres du sommet, à la sortie de la forêt quand je me suis retrouvé face au vent. À ce moment-là, il ne me restait plus d’eau ni de sucre et ça a rendu les choses encore plus difficiles. J’ai continué par la seule force de ma volonté ! »

Quel est ton meilleur souvenir ?

« La descente ! La sensation d’enchaîner les virages à toute allure est exaltante. Et aussi la chaleur que l’on retrouve progressivement. C’est qu’il fait frais tout en haut ! Sans oublier évidemment de pouvoir arriver au sommet et de dire "I did it". C’est un moment mémorable. »

As-tu de bons conseils pour la montée et la descente ?

« Ne démarrez pas trop vite, sinon vous risquez de vous retrouver dans le rouge pendant la montée. Un cardiofréquencemètre vous aide à doser votre effort. Quand le mental vous lâche, pensez à la raison pour laquelle vous vous êtes lancé ce défi et à toute la préparation qu’il a fallu pour en arriver là. »

Une anecdote à propos de l’ascension du Mont Ventoux ?

« Avec mon cousin Stefano et mon ami Bart, nous avions prévu 3 à 4 jours pour ce voyage. Nous sommes partis en fin de soirée et avons fait le trajet en voiture de nuit. Nous sommes arrivés le matin et avons fait une sieste. Nous pensions être bien préparés et avions l’intention de gravir le Mont Ventoux par une route différente chaque jour. Après notre sieste, nous sommes partis en exploration à vélo. L’envie de gravir le Ventoux était si forte que nous avons directement visé le sommet ce jour-là. Malgré le manque de sommeil, le manque de boissons et de nutrition sportive, et l’oubli du coupe-vent pour la descente. Finalement, nous nous sommes contentés de cette seule et unique ascension… »

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