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Quels vêtements de course conviennent le mieux en fonction des températures ?

Courir sous la pluie, dans le froid glacial ou sous la chaleur : quels vêtements porter pour affronter de telles conditions ? Deux coureurs partagent leurs conseils.

Quel est le système multicouche idéal pour les coureurs ?

Pour des activités de plein air telles que la randonnée pédestre, le cyclisme et le ski, le système des trois couches s’impose complètement. Mais même pour la course à pied, il est judicieux de porter trois couches de vêtements. Chaque couche de votre équipement remplit une fonction spécifique. La combinaison de ces différentes fonctions garantit un confort optimal.


•    La couche de base se compose de sous-vêtements thermiques. Cette couche permet d’évacuer la transpiration et de fournir la chaleur de base.
•    La couche intermédiaire se compose d’un maillot de sport. Cette deuxième couche retient la chaleur du corps tout en évacuant la transpiration.
•    La couche extérieure se compose d’une veste imperméable ou coupe-vent et vous protège de la pluie, du vent et de la neige.

Avis de Lars Janssen, coureur d’ultra-trail et de triathlète




« La course à pied est pour moi le moyen idéal de me détendre, de faire le vide dans ma tête. »

– Lars Janssens

Qui est Lars ?


•    Né en 1990
•    Habite à Morkhoven (Herentals)

•    Travaille depuis 2012 chez A.S.Adventure Hasselt, il a commencé en tant que vendeur pour devenir ensuite responsable de magasin
•    Aime la course à pied et le triathlon

Ses débuts dans la course à pied

La passion de Lars pour la course à pied est née d’une bonne intention le 1er janvier 2015. « Après une confrontation avec la balance, j’ai décidé de courir avec Start To Run. J’y ai vite pris goût. Il m’arrivait de faire deux séances d’entraînement par jour, tellement j’étais emballé. Heureusement, je ne suis pas sujet aux blessures. Cinq mois plus tard, j’effectuais mes premiers 15 km et un an plus tard mon premier marathon. » Entretemps, Lars a perdu 30 kg et a participé à plusieurs autres courses d’ultra et triathlons. « La course à pied est pour moi le moyen idéal de me détendre, de faire le vide dans ma tête. »

Quels vêtements portez-vous sous quelles conditions météorologiques ?

« Si vous vous habillez trop chaudement pour votre entraînement de course à pied, votre corps surchauffe rapidement. Il vaut mieux avoir un peu froid au départ – on se réchauffe de toute façon très vite. »

Courir quand il gèle

« Lorsque les températures frôlent zéro degré ou deviennent négatives, je porte trois couches de vêtements : un maillot thermique à manches longues, un t-shirt de sport et une veste coupe-vent par-dessus. »

 

« Je cours en short aussi longtemps que possible, jusqu’à une température proche de 0°C. Le short permet d’oxygéner les jambes. De plus, les jambes se réchauffent de assez vite. Mais lorsque les températures passent sous la barre du 0°C, je porte un legging long. Personnellement, je préfère courir avec des vêtements moulants ; d’autres préfèrent au contraire les vêtements amples, cela varie d’une personne à l’autre. »

« Les courses de trail se déroulent souvent en hiver. On doit régulièrement traverser une rivière. Dans ces moments-là, je préfère encore les shorts – des jambes mouillées sèchent plus vite qu’un legging humide. »

Courir quand il fait entre 0 et 10°C

« Même par ces températures, je porte trois couches de vêtements : des sous-vêtements thermiques, un maillot de sport et une veste de course fine à manches longues par-dessus. La veste ne doit pas nécessairement être imperméable, du moment qu’elle retient le vent. J’en ai une de la marque Asics. »

Courir quand il fait entre 10 et 20°C

« J’ai vite chaud et je supporte bien le froid, c’est pourquoi je m’habille généralement de façon légère. À partir de 10°C, je ne porte que deux couches de vêtements : un maillot de sport à manches courtes surmonté d’une veste coupe-vent pour rester au chaud. »

Courir à des températures égales ou supérieures à 20°C

« J’adapte souvent mes horaires d’entraînement lorsque les températures sont élevées : au lieu de courir l’après-midi, au moment le plus chaud de la journée, je sors le matin ou le soir. Je porte un maillot de sport à manches courtes ou sans manches. Mais j’adore par-dessus tout porter mon maillot de course Craft. La matière est très fine et est très agréable à porter. »

Quels accessoires utilisez-vous lorsque vous courez ?

Pour avoir bien chaud pendant la course : des gants, un bonnet et un Buff

« Par temps glacial, je porte des gants fins et un bonnet, car la chaleur quitte partiellement le corps par la tête. J’aime aussi porter un Buff autour du cou pour me protéger du vent et du froid. »

Pour la visibilité : éclairage et gilet fluorescent

« Mon gilet fluorescent m’assure une visibilité totale. J’emporte toujours aussi un éclairage avec moi dans l’obscurité, pour m’assurer d’avoir une bonne visibilité. Mon choix varie en fonction du parcours. Pour une course le long de la route, je porte une lampe pectorale tandis qu’en forêt, je cours avec une lampe frontale. »

Pour la commodité de la course : montre de sport, système d’hydratation, support pour téléphone portable, chaussures de sport

« Je porte toujours une montre de sport. La Garmin ForeRunner 955 dispose d’une fonction triathlon et je l’utilise donc pour la natation, la course à pied et le cyclisme. J’ajoute mon programme d’entraînement et la montre détaille parfaitement chaque séance. Pendant que je cours, elle m’indique la vitesse à laquelle je dois courir, en fonction de l’entraînement prévu – de l’entraînement fractionné à l’entraînement de récupération. En fait, ma montre de sport est mon entraîneur. Pratique ! »

« Si je cours pendant plus d’une heure et demie, j’emporte une boisson énergétique dans mon sac banane ou sac à dos de course. Il y a également de la place pour mon téléphone portable. Si je cours sans sac à dos, je mets mon téléphone portable à l’arrière de mon short de course – il est équipé d’une poche zippée. Ainsi, je l’ai toujours sur moi en cas d’urgence, ce qui me rassure. »

 

« Pour courir en forêt, j’utilise des chaussures de trail running. Elles ont une forme plus profilée et donc une meilleure adhérence, ce qui m’évite de glisser sur les rochers ou les troncs d’arbre. Pour une course sur route, je porte des baskets de la marque Hoka. La semelle est plus souple, ce qui me permet de courir plus vite. J’adapte donc mon choix de chaussures au type d’entraînement. »

Conseil : portez des sous-vêtements thermiques pour avoir plus chaud

Pour vos sous-vêtements thermiques, vous pouvez choisir entre des matériaux naturels – comme la laine mérinos – ou des fibres synthétiques.

 

 

•    La laine mérinos, légère et douce, présente une structure ultrafine. C’est un matériau naturellement respirant, qui ne pique pas et ne provoque pas d’odeurs désagréables.
•    Les fibres synthétiques sont plus fines et plus souples que la laine mérinos, et sèchent donc un peu plus vite. Cependant, lorsque les fibres synthétiques sont vraiment mouillées, leur pouvoir isolant est nettement moindre, la priorité étant l’évacuation de l’humidité. En pratique, bon nombre de fabricants utilisent un mélange de fibres naturelles et de fibres synthétiques, afin que vous puissiez profiter du meilleur des deux mondes.

Voici comment choisir les meilleurs sous-vêtements thermiques

Avis de la coureuse Ilse Vroman




« Il vaut mieux s’habiller comme s’il faisait 10°C. »

– Ilse Vroman 

Qui est Ilse ?


•    Née en 1989
•    Habite à Laerne

•    Travaille depuis 2011 chez A.S.Adventure, où elle a occupé pendant 10 ans le poste de responsable de magasin (chez A.S.Adventure Audenarde)
•    Aime la course à pied et le tricot

Courir avec un objectif

Enfant déjà, Ilse organisait déjà des courses dans la cour de récréation. Adolescente, elle a participé à des compétitions d’athlétisme et, un peu plus tard, à des courses à pied pour le plaisir. « J’aimais courir pour atteindre un objectif précis. J’ai d’abord couru 5, puis 10 km et le nombre n’a cessé d’augmenter depuis lors. J’ai effectué mon premier marathon il y a 2 ans à Anvers et je m’entraîne actuellement pour le marathon d’Amsterdam. »

« J’aime découvrir pas à pas ce que mon corps peut supporter. La course à pied est également un moyen de sociabilisation pour moi. J’entraîne mes deux sœurs, ma mère et mon petit ami avec moi. Même mes enfants de 7 et 4 ans participent parfois aussi à une course pour enfants. Ils sont ravis de faire "comme maman" ! Je les emmène souvent avec moi lors de mes séances d’entraînement – avant dans une remorque de vélo, mais aujourd’hui l’aîné se débrouille seul à vélo. » 

Quels vêtements portez-vous sous quelles conditions météorologiques ?

« Avant de partir, je vérifie toujours la température extérieure. J’ai pour règle d’or de m’habiller comme s’il faisait 10°C. Au départ, il fait un peu froid, mais cette sensation passe vite. Car le corps se réchauffe immédiatement lorsqu’on court, et une température de 14°C donne vite l’impression qu’il fait 24°C. » 

Courir quand il gèle : par 0°C voire moins

« Par temps glacial, je porte un pantalon de course long. Il y a énormément de différences d’un modèle à l’autre. Les pantalons équipés d’empiècements en maille sur les jambes assurent une ventilation et donnent l’impression d’être des shorts. L’idéal pour l’été, car bon nombre de femmes préfèrent avoir les jambes couvertes. Mais en hiver, les pantalons doublés – qui laissent donc moins passer le froid – sont vivement recommandés. »

 

« En cas de températures hivernales, je porte des sous-vêtements thermiques à manches longues. Par-dessus, j’enfile une veste de course, de préférence une veste qui résiste à l’humidité. Entre ces deux couches, on peut porter un maillot de course, mais personnellement, je ne pense pas que ce soit indispensable. »

 

« Pour courir en hiver, j’adapte également mes chaussettes de course. Il est important de garder les pieds et les orteils au chaud, c’est pourquoi j’opte pour des chaussettes longues et chaudes. Les chaussettes de compression favorisent la circulation sanguine dans les jambes. Vous pouvez les porter pendant ou après votre séance d’entraînement. »

Courir quand il fait entre 0 et 5°C

« Juste au-dessus de zéro, je cours avec des sous-vêtements thermiques à manches longues et un maillot de sport à manches courtes. Je n’enfile une veste que par temps humide. »

Courir quand il fait entre 5 et 10°C

« Un maillot de sport à manches longues et un pantalon 3/4 suffisent. S’il pleut, je porte une veste de pluie par-dessus. »

Conseil : préparez une couche chaude pour l’après-course

« De retour à la maison, enfilez un pull ou une polaire, car les muscles se refroidissent rapidement après la course. Lors d’une course à pied, j’enfile toujours ma doudoune après la ligne d’arrivée. »

Courir quand il fait entre 10 et 20°C

« À cette température, je porte un short et un maillot de sport à manches courtes. Au départ, on a froid parce que les muscles ne sont pas encore échauffés, mais au bout d’un kilomètre, on commence à avoir suffisamment chaud. Si vous vous habillez trop chaudement, vous ne pourrez pas courir confortablement pendant votre entraînement. Il n’y a donc pas de mal à débuter l’entraînement avec une sensation de froid. »

« Mon maillot préféré est celui de la marque Under Armour. Lorsque je le vois dans mon armoire, je ne peux m’empêcher de le porter. Il évacue la transpiration très rapidement et la coupe est très confortable. En tant que coureur, on recherche des vêtements parfaitement seyants, car pendant la course on souhaite se concentrer sur son entraînement, pas sur son équipement. »


« Par temps humide, je porte une veste de pluie légère par-dessus mon t-shirt. Même lorsqu’il pleut, je porte de préférence un short. Je préfère avoir les jambes mouillées qu’un pantalon humide. »

Courir à des températures égales ou supérieures à 20°C

« Par temps ensoleillé, je m’enduis toujours de crème solaire avant de partir. Une casquette ou visière empêche le soleil de m’éblouir.

Par ces températures, je porte un maillot de sport à manches courtes. Vous pouvez bien entendu aussi porter un maillot de sport sans manches, mais attention à ne pas vous brûler le dos et les épaules. En dessous, je porte un short de course. Si vous préférez également courir avec un pantalon long en été, optez alors pour un pantalon à empiècements en maille : un type de maille qui laisse passer l’air frais tout en couvrant les jambes. »


Conseil : adaptez vos vêtements au type d’entraînement de course à pied

Si vous êtes un coureur débutant et qu’il vous arrive de marcher pendant votre entraînement, portez des vêtements plus chauds pour éviter de vous refroidir sur les tronçons plus lents. En tant que coureur plus aguerri, vous vous entraînez de manière plus intensive et vous ne vous refroidissez donc pas pendant la course.

Quels accessoires utilisez-vous lorsque vous courez ?

Pour vous réchauffer pendant la course : des gants, un bandeau et un Buff

« Si les températures avoisinent le 0°C, je cours avec des gants fins pour garder mes doigts au chaud. Pour protéger ma gorge du froid, je porte un Buff. »

« Je porte un bandeau dès que les températures descendent en dessous de 10°C, surtout lorsqu’il y a du vent. Cela me permet de garder mes oreilles bien au chaud et d’éviter les otites. De plus, ce bandeau me permet d’éviter d’avoir les cheveux dans le visage. La chaleur qui se dégage de mon corps peut encore s’évacuer par la tête de cette façon. Mes cheveux sont épais et bouclés, ce qui fait qu’un bonnet me donnerait vite trop chaud. »

Pour la visibilité : éclairage et gilet fluorescent

« Pour courir en toute sécurité dans le noir, je porte souvent des vêtements équipés d’un matériau réfléchissant. Pour la visibilité, je tiens compte de mon heure de départ, mais aussi de l’heure prévue de mon arrivée. Si le soleil se couche pendant ma course, je porte un harnais réfléchissant équipé d’une lampe – pour être vue et pour voir suffisamment clair. Car sur les sentiers de trail et de course à pied hors route, il fait nuit noire, et donc on ne voit absolument rien. J’adapte souvent mon parcours en fonction de l’éclairage public. »

« Un brassard réfléchissant est utile pour être vu, mais il l’est moins sur les sentiers de trail ou les chemins sombres. Je me demande donc préalablement si la priorité est d’être vue ou d’avoir moi-même aussi une bonne visibilité. Je règle d’ailleurs toujours mes lampes en mode clignotant. Cela se remarque davantage et permet d’économiser de la batterie. Tout le monde y gagne ! »

Pour la commodité de la course : montre de sport, système d’hydratation, chaussures de sport

« Je porte toujours ma montre de sport. Tout est enregistré – je suis véritablement accro à ce gadget ! Je la porte jour et nuit, je ne l’enlève que pour me doucher. Je me sens nue sans montre de sport. »


« Je porte une montre de sport de la marque Garmin. Dans l’application Garmin Connect, je peux visualiser mes performances de course et également vérifier avec quelles chaussures de course j’ai parcouru tel nombre de kilomètres, ce qui me permet de savoir quand je dois les remplacer. Parfois, l’usure des chaussures de sport n’est pas visible de l’extérieur, mais après 1 000 kilomètres de course, l’amorti d’une chaussure de sport est vraiment usé. »

 

« Par ailleurs, l’hydratation est un facteur très important par temps estival. Dans ce cas, je porte toujours un gilet de course pouvant contenir deux flacons d’eau. Un sac d’hydratation CamelBak équipé d’une poche à eau au dos peut également s’avérer pratique ; on s’hydrate alors à l’aide d’un tuyau. Lorsque je cours 12 km ou plus, j’emporte toujours de l’eau avec moi, quels que soient la saison ou le temps.

 

« Cela fait des années que je cours avec des chaussures de sport Asics, du modèle Nimbus. J’ai plusieurs paires que j’alterne – surtout lorsque je me prépare pour un marathon – afin d’éviter que la semelle ne s’use trop. »

 

« Je préfère ne pas emporter mon téléphone portable. Cela me permet de rester entièrement concentrée sur la course à pied. »


Prenez soin de votre matériel

Vous aimez profiter le plus longtemps possible de votre veste imperméable et de votre doudoune ? Pour ce faire, nous vous conseillons d’entretenir régulièrement et correctement votre équipement. Par exemple, un garnissage synthétique ne se lave pas de la même manière que le duvet, et « imperméable » n’est pas synonyme de « déperlant ». Un entretien de qualité permet de prolonger la durée de vie de votre veste préférée et d’en améliorer les performances.

Si vous ne savez pas trop par où commencer, laissez nos professionnels s’en charger. Dans notre atelier de lavage, nous veillons à ce que votre matériel soit parfaitement nettoyé et prêt pour de nouvelles aventures. Vos vêtements sont par ailleurs réimperméabilisés.

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