Avant toute chose : quel est le principe d’une veste imperméable respirante ? C’est assez simple. Premièrement, elle empêche la pluie de pénétrer et, deuxièmement, elle évacue la transpiration. Une veste bien respirante laisse donc uniquement passer l’humidité de l’intérieur vers l’extérieur.
Vous allez bien sûr transpirer, mais c’est la qualité de votre veste qui va déterminer combien de temps la transpiration restera sur votre peau. Avec une veste peu respirante, la transpiration met du temps à s’évacuer et il fait donc plus chaud à l’intérieur de votre veste qu’à l’extérieur. Cela crée de la condensation qui s’accompagne d’une sensation de moiteur.
Une veste entièrement imperméable ne peut jamais être 100 % respirante, même si elle est de très bonne qualité. Pour des efforts physiques intenses où vous transpirez beaucoup et rapidement, évitez de porter une veste extrêmement imperméable et privilégiez une excellente respirabilité. En fonction de votre activité, une softshell peut être un bon choix : elle n’est pas imperméable, mais déperlante, et elle est plus respirante qu’une veste imperméable.
La respirabilité et l’imperméabilité de votre veste imperméable reposent sur l’une de ces technologies :
• Les vestes avec une membrane (par exemple Gore-Tex) sont dotées d’une membrane 100 % imperméable et respirante, intégrée entre le tissu extérieur et la doublure. Cette membrane Gore-Tex est microporeuse et évacue facilement la vapeur d’eau (transpiration), tout en empêchant l’eau de pénétrer de l’extérieur vers l’intérieur. Les vestes à membrane sont un peu plus robustes et généralement plus respirantes que les vestes enduites.
• Les vestes avec un revêtement (comme le DryVent de The North Face) sont respirantes et coupe-vent, mais un peu moins durables : leur imperméabilité diminue plus rapidement. En effet, le revêtement consiste en une fine couche de vernis appliquée à l’intérieur de la veste, et il s’use plus vite à l’usage. À part ça, ce revêtement fonctionne comme une membrane. Les vestes imperméables avec revêtement conviennent pour les averses légères et un usage quotidien.
• Les vestes à traiter avec de la cire Greenland : Une veste en matériau G-1000 de Fjällräven (ou un tissu similaire composé de polycoton) est déjà bien respirante, imperméable et coupe-vent. Si vous appliquez une couche supplémentaire de cire sur la veste, elle va être parfaitement déperlante, encore plus coupe-vent et nettement plus respirante qu’une veste imperméable dotée d’un revêtement ou d’une membrane. Si le risque de pluie est faible ou que vous partez sous le soleil, il suffit de laver votre veste pour enlever la cire.
À toutes ces couches technologiques vient généralement s’ajouter une couche supplémentaire. Grâce à la couche déperlante durable DWR (Durable Water Repellent) appliquée sur l’extérieur de la veste, les gouttes de pluie glissent sur le tissu. Cette couche déperlante empêche l’eau de pénétrer dans le tissu, permet à la veste de sécher plus vite et préserve sa respirabilité. Sans cette couche, la veste est rapidement saturée d’eau. Résultat : cela empêche la transpiration de s’évacuer et entraîne de la condensation à l’intérieur.
Une veste imperméable se compose de plusieurs couches. Et c’est l’assemblage de ces couches qui va déterminer en grande partie la fonction de la veste. Il est donc important de bien identifier l’activité pour laquelle vous en avez besoin.
Il existe trois manières de concevoir une veste imperméable technique :
1. Une veste à 2 couches est idéale pour les activités quotidiennes et d’intensité modérée.Elle se compose d’un tissu extérieur sur lequel une membrane ou un revêtement imperméable est collé. À l’intérieur, une doublure en maille non collée protège cette couche. Seul inconvénient : comme la doublure bouge librement, elle s’use plus vite, surtout si vous avez l’habitude de marcher avec un sac à dos lourd. Une veste doublée est d’ailleurs toujours une veste à 2 couches : la doublure se situe entre le tissu extérieur et la couche imperméable, ce qui empêche tout laminage.
2. Une veste à 2,5 couches ressemble à un modèle à 2 couches, mais il y a une couche protectrice ultrafine (imprimée ou pulvérisée) à l’intérieur au lieu d’une doublure en maille. Cette « demi » couche supplémentaire rend la veste ultralégère et très respirante, ce qui est idéal pour les coureurs, cyclistes et vététistes. Inconvénient : ce type de veste est plus fragile et donc moins adapté au port d’un sac à dos lourd.
3. Pour une pratique intensive de l’escalade et de la randonnée, une veste à 3 couches est le meilleur choix. Dans ce cas-ci, la couche imperméable est intégrée entre le tissu extérieur et un tissu intérieur de haute qualité, ce qui rend la veste extrêmement robuste et résistante aux frottements. Inconvénient : la transpiration doit traverser trois couches, ce qui réduit légèrement la respirabilité. C’est la solution idéale pour les sacs à dos lourds et les conditions extrêmes.
Si l’idée de passer régulièrement votre veste imperméable dans la machine à laver vous paraît étrange, c’est pourtant le meilleur moyen de prolonger la durée de vie de vos vêtements imperméables et d’optimiser à nouveau leur respirabilité. N’oubliez pas de renouveler la couche déperlante de votre veste avec un produit imperméabilisant tous les trois lavages. Appliquez-le toujours après le lavage car cela permet au produit de mieux adhérer au tissu.
Vous ne savez pas comment faire pour bien laver votre veste imperméable ? Confiez-la aux professionnels de notre atelier de lavage.

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