9 havres de paix en Belgique : des lieux pour profiter du silence

Là où deux rivières se rejoignent, un paysage enchanteur de forêts, de prairies et d’eaux cristallines se crée. Le parc naturel des Deux Ourthes est un paradis pour ceux qui aiment la diversité : des forêts denses où la lumière joue entre les feuilles, aux prairies ouvertes où l’on se délecte de vastes panoramas sur l’Ardenne.

Collines calcaires, jacinthes sauvages et centaines de gorges pouvant atteindre 20 m de profondeur : cette réserve naturelle de 12 000 ha, située à la frontière de la France, offre une grande variété de paysages. Des falaises de calcaire s’élèvent dans des vallées verdoyantes et l’histoire de la terre remonte littéralement à la surface. Ce parc naturel situé au sud de Namur offre un mélange fascinant de merveilles géologiques, de vastes forêts et de villages pittoresques. C’est l’une des rares régions de notre pays où le patrimoine naturel est resté pratiquement intact et où l’on peut encore profiter du silence. Celui-ci n’est interrompu que par le bruit de l’eau qui ruisselle et le chant des oiseaux.

Une région où l’histoire et la nature s’entremêlent de manière unique, fusionnant les échos du passé avec la tranquillité d’aujourd’hui. La Colonie de Wortel raconte une histoire sociale extraordinaire, entourée de vastes forêts et de landes ouvertes qui invitent à la contemplation. Ce lieu dégage une ambiance particulière, où l’on se promène au milieu de bâtiments monumentaux et de beautés naturelles.

Au confluent de trois communes se déploie un paradis aquatique qui fait rêver à des contrées sauvages et préservées. Marais, vallées, points d’eau, forêts, bruyères, champs et prairies : ici, paysage rime avec diversité. À Kempen-Broek, les hérons se promènent majestueusement le long des berges et le bruissement des roseaux dans le vent constitue une bande sonore naturelle. Ce poumon vert du Limbourg offre un rare aperçu de ce qu’était la Belgique autrefois : sauvage, préservée et belle.

Un paysage de conte de fées où la bruyère violette s’étend jusqu’à l’horizon et où les chevaux sauvages konik paissent paisiblement parmi les chênes centenaires. De Liereman, l’une des plus anciennes réserves naturelles protégées de Belgique, présente un mélange fascinant de dunes sèches et de tourbières humides. Ce musée vivant de la nature campinoise vous invite à marcher à travers des scènes intemporelles de landes, de forêts et de prairies ouvertes, où le silence est si intense que vous pouvez entendre les battements de votre cœur. Ici, si l’on ne fait pas de bruit, on peut encore apercevoir de nombreux animaux rares, tels que le courlis cendré et le crapaud calamite.

Une région mystérieuse où les forêts sombres se transforment en landes ouvertes et où chaque chemin offre de nouvelles surprises. Le Zwarteput doit son nom à la couleur sombre des marais, mais ne vous y trompez pas : cette région dégage une atmosphère chaleureuse et accueillante. Les forêts semblent vous enlacer lorsque vous marchez dans ce paysage digne d’un conte de fées. Le « Sentier des sens » vous emmène dans les plus beaux endroits de cette région tranquille, à travers les bois et les landes, le long des ruisseaux de la Campine et de villages accueillants.

À la frontière avec les Pays-Bas se trouve une vaste zone de landes qui donne un aperçu de la beauté sauvage de la Campine. Le Kalmthoutse Heide est une merveille naturelle transfrontalière où la nature belge et la nature néerlandaise se mélangent harmonieusement. On se promène à travers une carte postale vivante de bruyères violettes, de sentiers de sable blanc et de tourbières profondes. En été, avec un peu d’imagination, on a l’impression d’être dans la savane africaine.